L’étape marathon a creusé l’écart au classement ! Carine et Mélanie, de la team 255 ( Carine RANDIN / Mélanie GROGNUZ – VD Job SA), ont perdu leur première place au classement général 4×4 après un problème mécanique. C’est désormais Jawhara et Siham, de l’équipage 160 ( Jawhara BENNANI / Siham SOUIBA – MANN FILTER), qui dominent la course. En deuxième position, on retrouve la team 189 ( Margo GIPPA / Béatrice GARCIA – QUADRATUR) formée par Margot et Béatrice, suivies de Emilie et Emmanuelle, de l’équipage 133 ( Emilie TROMPAT / Emmanuelle BESSETTE – Bosch Car Service).
603 ( Manal FAXELLE – ABOUHAMDA / Armelle MEDARD LANG – MARCUS SPURWAY), qui sont en tête de la catégorie E-Gazelle Innovation.
Rien n’est joué cependant ! « Deux étapes marathon d’affilée, c’est pas évident », souligne en effet Dominique qui encourage les Gazelles : « il va falloir s’accrocher aujourd’hui et demain ». Après deux jours d’étape, les équipages retrouveront un nouveau bivouac, à Foum Zguid.
L’étape est linéaire … enfin sur la carte ! Pour canaliser, au Nord toujours le Djebel Bani, au Sud l’Oued Draa et au milieu coule le sable … Car les dunettes, ce sera sur des kilomètres. Si on sait garder un cap approximatif dans ce dédale c’est déjà une performance. Il faudra se recaler tout le temps et savoir éviter les obstacles qui ne feront qu’ embrouiller les repères. Et le vent, on en parle ! Parce qu’encore une fois, le vent s’en mêle alors là tout se complique encore plus.
En fin de première journée, les meilleures se frottent aux premières dunes de l’erg Chegaga. Alors s’il est moins impressionnant que l’Erg Chebbi, cela n’est qu’une impression. Le soir, le sable tant maudit au long de la journée se fera doux pour accueillir les tentes dans un espace libre de toute pollution lumineuse. Levez la tête, ouvrez les yeux et admirez !
Le lendemain, l’objectif est de sortir de l’Erg Chegaga. Quel que soit le parcours choisi, les Gazelles le traversent avec plus ou moins de difficulté.
Et puis une fois extirpées de cet enchevêtrement de sable, il y aura encore quelques difficultés au programme : le lac IRIQUI, le petit M’daouer qu’on appelle la montagne sans pieds, les passes qui ne passent pas dans les crêtes de dinosaure, les falaises du grand M’daouer qui sont trop grandes justement… Et puis ce sera la ligne d’arrivée !!!!
Les derniers tours de roue pour se sentir fière et heureuse de l’avoir fait. Il y a aussi un peu de nostalgie qui s’installe. Celle de devoir quitter le désert…
Ce soir, laissons les gazelles profiter de leur joie, leur expérience, leur partage : une belle fête juste pour elles est organisée et demain le classement !
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